Friday, December 21, 2012

les piliers de la foi

Les six piliers de la foi

Mahomet a défini la croyance (ou la foi) par une parole qui signifie : « La foi (Iman) est que tu croies en Dieu, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers et en la réalité du jour dernier et que tu croies en la réalité de la destinée, qu'elle soit relative au bien ou au mal ».
Dans la jurisprudence religieuse, l'adhérent à l'islam est nommé mouslim (musulman) et l'adhérant à l'iman est nommé mou'min (croyant), sans pour autant faire de dissociation entre les deux car ces deux termes sont jugés indissociables et complémentaires du point de vue religieux.

En effet, l'imam Abou Hanifah (mort en 150H/767G) a explicité la position musulmane concernant le rapport entre l'iman et l'islam en ces paroles: « Ils sont comme le revers et le plat de la main », c'est-à-dire qu'ils sont inséparables, et par conséquent tout musulman (mouslim) est considéré comme croyant (mou'min) et vice-versa.

Les juristes musulmans ont dit que sans une acceptation totale de la foi (iman) par le cœur, l'appartenance de quiconque à l'islam est invalide. De même, toute conversion à l'islam n'est valable que par la foi (iman) dans le cœur et additionnée de la prononciation verbale des deux « témoignages de foi » (Ach-Chahadah) à savoir par exemple « Je témoigne qu'il n'y a de vraie divinité que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Prophète de Dieu ». Cependant, il existe plusieurs degrés de croyants (mou'minoun).

Dans l'islam, la croyance et la pratique sont intimement liées. En effet, les versets coraniques décrivent souvent le croyant mou'min comme étant « celui qui croit et pratique de bonnes œuvres ». Bien évidemment, il est alors question du mou'min complet. Toutefois ce lien met en lumière le fait que la spiritualité et l'action sont donc deux éléments fondamentaux qui participent de l'être du croyant. Les actes sont donc le reflet de la foi.


Allah

Allah écrit en arabe
Le fondement doctrinal de l'islam est que Dieu (Allah en arabe) est unique. L'unicité de Dieu (tawhid) se décompose en trois branches :
  • L'unicité dans la Seigneurie (tawhid ar-Rouboubiya)
(Ou, la foi en la seigneurie d'Allah) C’est le fait de reconnaître les œuvres spécifiques à Allah (tel le fait de donner la vie, la mort, la subsistance...). Reconnaître Allah comme Seigneur c’est lui reconnaître :
- La création, Allah est Le seul Créateur
- La royauté, Allah est Le seul à détenir la royauté
- La gérance, Allah est Le Seul à gérer la création
  • L'unicité dans l'adoration (tawhid al Oulouhiya)
(Ou, la foi en la divinité d'Allah) C’est le fait de vouer tout acte d’adoration à Allah, en toute exclusivité.
« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent »
(Coran. Sourate 51, verset 56)
L’adoration telle que la définit Ibn Taymiyya est :
« Un terme qui englobe tout ce qu’Allah aime et agrée comme œuvre apparente ou cachée »
  • L'unicité dans les noms et attributs (tawhid al asma wa sifat)
(Ou, la foi en ses noms et attributs) Allah dans le Coran s’est attribué des noms et des caractères, tout comme Mahomet dans sa sounna (traditions) a attribué à Allah des noms et des caractères, que tout musulman se doit d'accepter.
- Tous les noms d’Allah sont parfaits puisque chacun d’entre eux désignent un caractère qui est lui aussi au summum de la perfection. C’est pourquoi les musulmans doivent invoquer Allah par ces noms-là.
- Les attributs d’Allah sont tous parfaits, sans aucune faille.
« C’est à ceux qui ne croient pas en l’au-delà que revient le mauvais qualificatif, tandis qu’à Allah Seul est le qualificatif suprême et c’est Lui le Tout Puissant et le Sage »
(Coran. Sourate 16, verset 60)
Exemples de noms et attributs d'Allah : al-Wahid (l'unique) al-Rahmane (le miséricordieux) al-Rahime (le tout-miséricordieux) al-Afou (le tout-clément) al-Awal (le premier) al-Akhir (le dernier).
Ces trois branches de l'unicité sont indissociables et forment à elles trois, le Tawhid, ou le premier pilier de la foi.
Les théologiens musulmans affirment que les versets qui donneraient en apparence des organes ou un emplacement à Allah ne doivent pas faire sujet de comparaison avec une créature.
Dieu est décrit dans le Coran à plusieurs reprises. À titre d'exemple, les versets suivants :
« Dis : "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui". »
(Coran. Sourate 112)
« Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "Kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »
(Coran. Sourate 2, verset 255)

Selon un hadith, il est mentionné que Allah a quatre-vingt-dix-neuf noms parfaits (asma'ou l-Lahou l-housna) révélés par Dieu, qui permettent au musulman qui les connaitrait par cœur et les utiliserait, d’entrer au paradis. Le Coran cite des noms/attributs comme al-'ahad (Celui Dont les perfections sont sans rapport avec les caractéristiques des créatures) ou ar-rabb (Celui à Qui nous nous devons d’obéir), Al-Malik (Celui à Qui ce monde appartient en réalité et en totalité et Celui Dont la domination est absolue et exempte de toute imperfection) qui ne sont pas cités dans le hadith précédant. Un autre hadith affirme qu’Allah possède un nom inconnu des gens du commun. Selon une version de ce hadith, ce nom est qualifié de الأعظم "Al-Adham" qui veut dire "le plus grand" ou "le plus noble".

Les anges

 Le Coran affirme l'existence des anges, qui sont les messagers de Dieu dont ils exécutent ou transmettent les ordres. L'ange Gabriel joue un rôle d'une importance considérable comme ayant transmis la parole coranique.

 

Les Écritures

Selon la doctrine musulmane, les écritures révélées sont au nombre de 104 comme le rapporte ce hadith : « Le grand compagnon Abou Dharr a demandé au Prophète (Que Dieu l’élève d’avantage en grade) (dans le sens) : «Combien de Livres Dieu a-t-Il révélés, ô Messager de Dieu? Le Prophète (Que Dieu l’élève d’avantage en grade) répondit : 104 Livres.» »(Rapporté par Ibn Habban Les plus connus sont le Coran (qour’ân) révélé à Mahomet, la Torah (tawrât) révélée à Moïse, les Psaumes (zaboûr) révélés à David, l'Évangile (injîl) révélé à Jésus. Selon les musulmans, le Coran est le dernier des livres révélés, car Mahomet est pour eux le dernier prophète et, de toutes ces écritures révélées, seul le texte du Coran demeure intact. Le texte des autres livres révélés aurait été falsifiés sur Terre et préservés dans les cieux.)


Le Coran

 

Le Coran (القرآن al qourān, « lecture ») est le livre le plus sacré des musulmans. C'est le premier livre connu à avoir été écrit en arabe, qu'il a contribué à fixer. Les musulmans le considèrent comme la parole de Dieu, transmise à Mahomet. Étant illettré, ce sont certains de ces compagnons lettrés par exemple Zaid ibn Thabit, qui ont mis par écrit les versets du Coran au fur et à mesure des révélations qu'eut Mahomet. Ces versets étaient écrits sur des feuillets, pièces de cuir, os plats prélevés de carcasses d'animaux. En somme, tout support sur lequel les scribes pouvaient écrire les versets que Mahomet dictait.

C'est le calife et ami de Mahomet, Abou Bakr As-Siddiq, qui, peu après la mort du prophète de l'islam, met Zaid ibn Thabit à la tête d'un comité ayant pour but de réunir tous les versets écrits de son vivant pour en faire un seul ouvrage. Afin d'éliminer tous risques d'erreurs, le comité n'accepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence de Mahomet et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu Mahomet réciter les versets en question. C'est le troisième calife également ami de Mahomet, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) qui demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées.
Selon le récit religieux musulman, cette transmission de l'archange Gabriel à Mahomet aurait eu lieu de manière fragmentaire par voie auditive, par la voie du rêve prophétique ou par la voie de "l'inspiration divine" (wahy), durant une période de vingt-trois ans. Après des débats houleux, le calife al-Mamum à Bagdad, vers 820 proclame le Coran, manifestation de l'attribut de Allah appelé "Kalam de Allah", par dogme, incréé, éternel et inimitable. Le débat se prolongera jusqu'au IXe siècle. Ibn Hanbal, aux prises avec une véritable inquisition musulmane, ayant assigné le rôle des autres écrits - hadith, sunna — déclare finalement le Coran incréé de la première à la dernière page. Il ne peut donc pas avoir été écrit, précédé, ni prolongé. Son origine n'est pas humaine. La seule étude du texte se résume à l'apprendre par cœur et à en rechercher le sens transmis, et à le mettre en pratique. Il est au cœur de la pratique religieuse de chaque musulman. Pour celui-ci, le Coran est un livre saint qui n'a pas subi d'altération après sa révélation, car Dieu a promis que ce livre durerait jusqu'à la fin des temps : le texte ainsi que sa signification sont préservés sur Terre, c'est-à-dire qu'ils existent et sont détenus par la majorité selon un hadith de Mahomet, mais cela n'empêche en rien l'existence de mauvaises interprétations chez ceux qui ne sont pas "versés dans la science".
Le Coran est divisé en cent quatorze chapitres nommés sourates, de longueurs variables. Ces sourates sont elles-mêmes composées de versets nommés âyât (pluriel de l'arabe âyah, « preuve », « révélation »). L'ordre des versets et sourates tel qu'on le connaît a été dicté par Mahomet.

La plupart des musulmans ont un grand respect pour le Coran et font les ablutions, c'est-à-dire se lavent comme pour faire les prières, avant de le lire. Les vieux exemplaires sont brûlés, et non détruits comme du vieux papier. Le statut théologique du texte le met en effet à l'écart de toute autre chose : le texte contenu dans le livre est censé être une manifestation de la puissance de Dieu et est considéré par les musulmans comme un miracle accordé à leur prophète.

La plupart mémorisent au moins une partie du Coran dans sa langue originale, l’arabe. Cette partie correspond aux versets nécessaires pour faire les prières quotidiennes. Ceux qui ont mémorisé le Coran en entier sont connus sous le nom de hāfiz. Il existe plusieurs traductions du Coran de l’arabe en langues étrangères. Certains musulmans pensent que le Coran n'existe que dans sa version originale en langue arabe et que les traductions étant d’origine humaine sont imparfaites et faillibles et aussi en raison de caractéristiques polysémiques proprement intraduisibles de l’arabe, et enfin parce que le contenu aurait été inspiré juste dans cette langue. Ils considèrent donc les traductions comme des commentaires ou des interprétations de sa signification, et non comme le Coran lui-même. De nombreuses versions modernes présentent le texte arabe sur une page et la traduction sur la page lui faisant face. Selon certains enseignants de l'université Al-'Azhar du Caire, penser à reproduire le Coran dans une langue autre que l’arabe est en soi un péché, mais l’explication et l’explicitation du livre dans toute autre langue que l’arabe ou en arabe (afin de faire comprendre le texte original) sont permis s’il est réalisé par quelqu’un comprenant non pas les mots selon la langue mais selon les règles de la religion.

Ses prophètes


Les musulmans considèrent que l’envoi des prophètes est une clémence et une grâce d'Allah pour ses créatures, car la raison à elle seule ne permet pas de connaître tout ce qui sauve dans l'au-delà. Leur fonction principale est donc de montrer aux gens le chemin, la voie (la charia) qui mène au bonheur éternel. Et pour prouver leur véracité, Allah les a appuyés par des faits hors du commun, à savoir les miracles qui constituent des défis implacables que personne ne peut contrecarrer ni imiter.
Tous les prophètes d'Allah ont fait valoir un bon comportement et une conduite exemplaire. Ils sont nécessairement immunisés contre la mécréance, les grands péchés et les petits péchés reflétant une bassesse de caractère, ceci avant et après la mission prophétique. Le premier est Adam et le dernier est Mahomet.
Selon l'islam tous les prophètes sont soumis à Dieu, c'est-à-dire musulmans et ont tous appelé les gens à entrer dans sa religion. En effet, sa signification est croire en un Dieu unique sans rien lui associer et de croire au message de Mahomet envoyé pour son époque.
Les textes expliquent qu'Adam a inauguré la fonction prophétique, tandis que c’est par Mahomet, le dernier, qu’elle a été clôturée. Leur nombre est très grand, citons quelques-uns : Abraham (Ibrâhîm), David (Dâwoûd), Isaac (Ishâq), Ismaël (Ismâ'îl), Jacob (Ya'qoûb), Jean-Baptiste (Yahyâ), Jethro (Chou'ayb), Job (Ayyoûb), Jonas (Yoûnous), Joseph (Yoûçouf), Loth (Loût), Moïse (Moûçâ), Noé (Noûh), Salomon (Soulaymân), Zacharie (Zakariyyâ), Jésus (Issah).

Mahomet

Le chef religieux, politique et militaire arabe Mahomet (محمد en arabe), dont le nom est parfois aussi transcrit par Mohammed, Muhammad, etc. en français est le fondateur de l'islam et de la communauté musulmane (oumma). Il est considéré comme le dernier prophète du monothéisme par les musulmans et il n'est reconnu comme prophète que par cette communauté. Ils ne le considèrent pas comme le fondateur d'une nouvelle religion, mais pensent qu'il est le dernier d'une lignée de prophètes de Dieu (du monothéisme) et considèrent que sa mission est de restaurer la foi monothéiste originale d'Adam, Abraham et d'autres prophètes, foi qui avait été corrompue par l'homme au cours du temps.
Selon le Coran, pendant les 23 dernières années de sa vie, Mahomet dicte des versets, qu'il reçoit d'Allah par l'intermédiaire de l'ange Gabriel (Jibril), à des fidèles de plus en plus nombreux convaincus par ce nouveau message. Le contenu de ces révélations sera compilé moins de 20 ans après la mort de Mahomet en un ouvrage, le Coran, livre saint des musulmans.

Hadiths

 

Les hadiths sont les paroles ou actes de Mahomet considérés comme des exemples à suivre par la majorité des musulmans. Les écoles de jurisprudence madhhabs considèrent les recueils de hadiths comme des instruments importants permettant de déterminer la sunna, la « tradition » musulmane. Le hadith était à l'origine une tradition orale qui rapportait les actions et coutumes de Mahomet. Cependant, à partir de la première fitna, au VIIe siècle, ceux qui ont reçu les hadiths ont commencé à questionner les sources des paroles. Leur crédibilité est généralement proportionnelle au crédit des témoins qui les ont rapportés. Cette chaîne de témoins est appelée isnad. Il est généralement admis que c'est pendant le règne du calife Umar II, au VIIIe siècle, qu'ont commencé les transcriptions par écrit de grands recueils de hadiths, qui se sont stabilisés au siècle suivant. Ces recueils sont, encore aujourd'hui, pris comme références dans les sujets en rapport avec le fiqh ou l'histoire de l'islam. Les authentiques sont admis par l'ensemble des musulmans sunnites.
Une grande majorité de sunnites considèrent les hadiths comme des suppléments et des clarifications essentielles au Coran. Dans la jurisprudence islamique, le Coran contient le germe de nombreuses règles de comportement attendues d'un musulman. Cependant, de nombreux sujets, religieux ou profanes, ne sont pas encadrés par des règles coraniques. Les musulmans croient donc qu'en examinant le mode de vie, ou sunna, de Mahomet et ses compagnons, ils pourront découvrir les comportements à imiter et ceux à éviter. Les penseurs musulmans trouvent utiles de savoir comment Mahomet ou ses compagnons ont expliqué les révélations, ou à quelle occasion Mahomet les a reçues. Parfois, cela clarifiera un passage qui semblerait obscur autrement. Le contexte pouvant totalement bouleverser le sens que l'on peut donner à un verset. Les hadiths sont aussi une source historique et biographique.
Ils sont considérés comme une source d'inspiration religieuse, alors que certains musulmans considèrent que le seul Coran est suffisant. Les chiites ont en effet plus de réserves à leur égard car ils montrent que Mahomet n'a pas parlé des choses qui sont fondamentales dans le courant chiite, ce qui fait qu'ils ont élaboré leurs propres ouvrages. Entre autres, ils n'éprouvent pas de gêne à la reproduction de visages humains, comme ceux de personnalités cultes telles Ali et Hussein, alors que plusieurs hadiths laissent penser que cela est proscrit par Mahomet

Wednesday, December 19, 2012

La religion peut-elle nous enseigner la productivité ?

La religion peut-elle nous enseigner la productivité ?

 

 

Ayat Al kûrsi Invocation du matin et du soir


La louange est à Allah Seul et la prière et le salut sur le dernier des prophètes.







" Allah ! Nulle divinité autre que Lui, le Vivant qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il sait tout leur passé et tout leur futur. Et ils ne savent de sa science que ce qu’Il veut. Son trône (Kursî) déborde les cieux et la terre dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. ""



اللهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ لَّهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَن ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَىْءٍ مِّنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاء وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَؤُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

 

 Allâhu lâ ilâha illâ huwa-l-hayyu-l-qayyûm. Lâ ta'khudhuhu sinatun wa lâ nawm, lahu mâ fî s-samâwâti wa mâ fî-l-ard. Man dhâ l-ladhî yashfa3u 3indahu illâ bi-idhnihi. Ya3lamu mâ bayna aydîhim wa mâ khalfahum. Wa lâ yuhîtûna bi-shay'in min 3ilmihi illâ bi-mâ shâ'a. Wasi3a kursiyyuhu s-samâwâti wa-l-ard. Wa lâ ya'ûduhu hifzuhumâ, wa huwa-l-3aliyyu-l-3azîm.

Lorsqu'on se réveille :


  1. "Louange à Allah qui nous a rendus à la vie après nous avoir fait mourir, et tout retourne à Lui "

الحَمْـدُ لِلّهِ الّذي أَحْـيانا بَعْـدَ ما أَماتَـنا وَإليه النُّـشور

Al-hamdu li-l-lâhi l-ladhî ahyânâ bacda mâ amâtanâ wa ilayhi n-nushûr.

___________________________________

2 - "Il n’y a d’autre divinité qu’Allâh l’Unique sans associé, à Lui la royauté et à Lui la louange et Il est capable de toute chose. Gloire et pureté à Allâh, la louange est à Allâh et il n’y a de puissance ni de force qu’en Allâh le Très-Haut, le Plus Grand. Ô Seigneur pardonne-moi."

لا إلهَ إلاّ اللّهُ وَحْـدَهُ لا شَـريكَ له، لهُ المُلـكُ ولهُ الحَمـد، وهوَ على كلّ شيءٍ قدير، سُـبْحانَ اللهِ، والحمْـدُ لله ، ولا إلهَ إلاّ اللهُ واللهُ أكبَر، وَلا حَولَ وَلا قوّة إلاّ باللّهِ العليّ العظيم , رَبِّ اغْفرْ لي

Lâ ilâha illâ l-lâhu wahdahu lâ sharîka lahu, lahu-l-mulku wa lahu lhamdu, wa huwa calâ kulli shay’in qadîr. Subhâna l-lâhi, wa-l-hamdu li-l-lâhi, wa lâ ilâha illa l-lâhu, wa l-lâhu akbaru, wa lâ hawla wa lâ quwwata illa bi-l-lâhi-l-caliyyi-l-cazîm. Rabbi ghfir lî.

Tuesday, December 18, 2012

Mahomet محمد


 http://www.dailymotion.com/video/x922zs_muhammad-le-dernier-prophete-bandea_shortfilms#.UNC9w2eR4rU
Mahomet (en arabe محمّد - Muḥammad), Muḥammad ou Mohammed, est un chef religieux, politique et militaire arabe de la tribu de Quraych. Fondateur de l'islam, il en est considéré comme le prophète majeur. Selon la tradition islamique, il serait né à La Mecque vers 570, le 12 du mois de Rabî`a al Awal (c'est-à-dire le 20 août), et mort à Médine en 632.

Les musulmans le considèrent comme le dernier des prophètes du monothéisme, au sens où il termine et scelle le cycle de la révélation monothéique abrahamique. Ses biographies rapportent qu'il récitait à ses premiers compagnons (sahabas) les versets du Coran qu'il présentait comme la parole même de Dieu (Allah en arabe), transmise à lui par l'archange Gabriel. Le Coran aurait été compilé après la mort de Mahomet, à partir de transcriptions sur des supports divers, par ses disciples. Par ailleurs, ses actions et ses paroles forment la sunna qui est la seconde source à la base du droit musulman.

La fondation de l'islam, l'importance de la culture islamique transmis par les différentes confessions musulmanes, l'impact de son message et les interprétations auxquelles il a donné lieu ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire, faisant de Mahomet un personnage historique de premier plan.

Origines

Mahomet nait, suivant la tradition, vers 570 à La Mecque, une petite ville la région du Hedjaz au milieu de la partie occidentale de la Péninsule arabique, non loin de la mer Rouge. D'une manière générale, l'Arabie traverse à cette époque une période désastreuse et se trouve en grande partie dévastée et ruinée, en proie à une certaine anarchie

 Développée autour de ses puits et sous l'impulsion de la puissante tribu de Quraysh qui impose des périodes de trêve et assure la sécurité des marchands, La Mecque - ou Makka- , devient une des villes les plus actives de la Péninsule, contrôlant notamment la route commerciale entre le Yémen et le Proche-Orient. Son activité principale s'organise autour du commerce caravanier et des services - finance, entrepôts, bureaux, ... - nécessaires à son développement. A la veille de l'islam, La Mecque est néanmoins un centre économique modeste au regard des grandes cités caravanières comme Palmyre et Pétra, ses ressources apparaissent limitées et on y souffre régulièrement de la faim Mais c'est également un important centre sanctuaire et cultuel polythéiste qui abrite la Kaaba et accueille des pèlerinages donnant lieu à de grands rassemblements, notamment au cours des trêves, coïncidant avec la tenue d'importantes foires

Années mecquoises

Mahomet voit le jour au sein du clan Hashîm, une branche au statut élevé de la puissante tribu des Quraysh mais qui a perdu de son influence au sein de la ville dont le commerce caravanier renaissant est dominé par le clan Umayya. Mahomet connaît une enfance pénible marquée par la pauvreté. Son père meurt avant sa naissance et sa mère alors qu'il n'a que six ans. Il est alors recueilli par son grand-père 'Abd al-Muttalib puis, à la mort de ce dernier, par son oncle Abû Tâlib - le père de 'Alî - qui dirige désormais le clan Hashîm.
Arrivé à l'âge adulte, dépourvu de fortune, il embrasse la carrière commerciale en accompagnant les caravanes notamment en Syrie où la tradition veut qu'un moine reconnaisse sur lui le signe de la vocation prophétique 

 . Il entre au service d'une riche veuve du nom de Khadîja qui lui confie ses affaires et qui l'épouse bientôt, mettant Mahomet à l’abri des soucis matériels et lui conférant une certaine reconnaissance sociale à La Mecque. De cette union, il a plusieurs enfants dont seules survivent quatre filles, Zeynab, Umm Kulthûm, Fâtima et Ruqayya.
Les années suivantes de sa vie sont peu documentées et l'on ignore précisément les influences extérieures qui ont pu s'exercer sur lui durant cette période. C'est quand il a une quarantaine d'année, vers 610, que s’opère le changement déterminant dans son destin : à cette époque, il a pris l'habitude de se retirer dans les grottes des environs de La Mecque, à l'instar de ce que font les hunafâ, des ascètes de tendance monothéiste ; il y vit alors une expérience spirituelle forte qui lui fait entendre une voix, plus tard assimilée à celle l'ange Gabriel. Celle-ci lui enjoint de « réciter » la parole de Dieu mais Mahomet craint d'avoir perdu la raison et ne s'ouvre de son expérience qu'auprès de son épouse - qui l'engage à accomplir son destin prophétique - puis auprès d'un petit cercle comprenant son cousin 'Alî et son affranchi et fils adoptif Zayd.

Après quelques années d'hésitation, Mahomet entreprend de rendre publiques ses révélations mais, si sa prédication gagne à sa cause quelques adeptes essentiellement issus des clans de statut inférieur sensibles aux réformes prônées, elle lui aliène les familles influentes de l'aristocratie mecquoise et une partie de la population qui voit d'un mauvais œil le monothéisme prêché par Mahomet ainsi que ses attaques contre les divinités traditionnelles. En effet, celles-ci risquent de saper la prospérité économique de la cité, liée aux foires et aux pèlerinages, tandis que le rejet des cultes ancestraux risque de fragiliser le statut social des grandes familles. Certains des nouveaux disciples dépourvus de parentèle capable de les défendre sont alors l'objet de persécutions et sont contraints de s'exiler en Abyssinie vers 615, où les accueille le Négus chrétien. Mahomet est l'objet de vexations mais bénéficie de la protection de son oncle Abû Talîb ; cependant ce dernier meurt en 619 et est remplacé à la tête du clan par un autre de ses oncles, Abû Lahab, qui lui est hostile.

Avec la mort de sa première épouse à la même époque, Mahomet a perdu tous ses appuis et est contraint de chercher des soutiens hors d'une ville qui le rejette, non sans avoir converti quelques notables comme Abû Bakr et 'Umar. Mahomet cherche vainement à toucher la population de la ville voisine de Tâ'if avant de trouver un accord avec la ville plus septentrionale de Yathrib où, en 621, les habitants lui demandent de trancher un conflit entre les deux tribus principales. Le succès de cette médiation gagne à sa cause une partie des habitants de la ville qui reconnaissent son autorité, renoncent aux idoles et lui promettent lors d'une rencontre à Aqaba de l'accueillir et de le protéger. L'année suivante marque la « migration » - hijra ou « hégire » - des partisans mécquois de Mahomet qui, au nombre d'une septantaine, abandonnent alors progressivement La Mecque pour Yathrib. Mahomet et Abû Bakr sont les derniers à partir, le 24 septembre 622, date que retient plus tard 'Umar pour marquer le début du calendrier musulman.

Période médinoise

Yathrib est également appelée Madînat al-nabî - la « ville du Prophète » - ou Médine. Là, Mahomet se mue en chef unificateur d'un État théocratique monothéiste qui dépasse les divisions tribales traditionnelles, commençant par former une communauté unique entre les Muhâjirûn - les « Émigrants » mécquois - et les Ansâr - les Auxiliaires [du Prophète] convertis de Médine. Cette communauté supra-tribale réunie sous l'autorité de Mahomet se concrétise à travers un ensemble de documents, connu sous le nom de « Constitution de Médine » par les historiens modernes, qui précise les droits et devoirs des différents groupes. Cette nouvelle communauté de nature religieuse - l’Umma - est ouverte à chacun par la conversion, indépendamment de son origine tribale ou ethnique.

Si Mahomet semble avoir voulu gagner la reconnaissance, voire l'adhésion des tribus juives de Yathrib par l'adoption ou l'adaptation de certaines de leurs pratiques - jeûne, prière de midi, institution de l'Achoura, à l'imitation du Yom Kippour, ... -, les réticences de ces dernières poussent le prophète à prendre ses distances avec le judaïsme. La rupture se marque, selon la tradition, vers 623, à la suite d'une vision du prophète qui invite les fidèles à ne plus prier vers Jérusalem mais désormais tournés vers La Mecque, marquant l'« arabisation » de l'islam. Le sanctuaire mecquois dont la fondation est attribuée à Ibrahim devient le centre spirituel de la nouvelle religion tandis que le Coran s'affirme comme la seule révélation authentique, le judaïsme et le christianisme n’ayant su conserver l'intégrité des Écritures.

Rapidement après son arrivée à Médine, Mahomet se transforme en chef de guerre et, pour subvenir aux besoins de ceux qui l'ont suivi, organise des expéditions contre les caravanes mécquoises, malgré les réticences de ses disciples tant Muhâjirûn qu'Ansâr. Mais le succès de al-Nakhla en 624 dissipe leurs inquiétudes et permet aux musulmans de remporter la même année une bataille à Badr, assurant à Mahomet un prestige croissant qui lui permet de s'allier à des tribus de bédouins et de poursuivre ses raids. Mais les musulmans essuient également un sérieux revers, en 625 à Uhud, aux portes de Médine, où Mahomet est blessé et il s'en faut de peu que les Mécquois, renforcés par des Bédouins, ne s'emparent de Médine l'année suivante. La ville ne doit son salut qu'à un fossé creusé pour défendre une partie non protégée de la cité, ouvrage qui donne son nom à l'épisode.

Ceux qui ne s'accordent pas avec les projet de Mahomet se retrouvent écartés et l'opposition interne à Médine, qui inquiète Mahomet, est matée : deux tribus juives sont chassées de la ville en 624 puis 625 et la troisième est décimée en 627. L'opposition des munâfiqun - « hypocrites » -, les convertis qui marquent une certaine distance critique avec Mahomet, est elle aussi momentanément jugulée. Ce dernier peut se alors consacrer à la préparation de son retour à La Mecque.

Dernières années

Diverses expéditions vers le nord permettent aux troupes musulmanes de contrôler les réseaux commerciaux entre le Hijâz et la Syrie au détriment des mécquois et apportent à Mohamed une renommée qui amène plusieurs tribus arabes à le reconnaître comme prophète et comme chef puis à se convertir. En 628, il se rend vers La Mecque à la tête d'une troupe de musulmans pour y accomplir une 'umra - un pèlerinage mineur - auquel s'opposent les habitants ; mais des négociations débouchent sur un accord pour une trêve de dix ans entre les belligérants ainsi que sur l'autorisation pour Mahomet d'accomplir la 'umra l'année suivante. Cette islamisation du rite païen garantit la perpétuation des pèlerinages et leurs retombées économiques à La Mecque, levant les préventions des élites mécquoises des Quraysh, dont plusieurs notables - comme Khâlid ibn al-Walîd ou ‘Amr ibn al-‘As - se rallient à Mahomet.
Des négociations secrètes avec les représentants omeyyades et hachémites permettent à Mahomet de s'emparer de la ville sans coup férir en janvier 630. La plupart des habitants se convertissent à l'islam et la Kaaba, débarrassée de ses idoles, conserve sa place éminente dans la culture arabe en voie d'islamisation.

La victoire des musulmans contre la confédération tribale des Hawâzin alliés à la ville Ta'if - qui se soumet peu après - assied définitivement la renommée militaire de Mahomet : des émissaires venus de toute la péninsule se pressent pour faire allégeance et se rallier à la puissante organisation de Mahomet, versant leur tribut en gage de soumission à celui qu'ils reconnaissent comme prophète. Ce dernier, établi à Médine, poursuit l'élaboration de son réseau d'influence : plusieurs expéditions assurent la domination au nord de la Péninsule, la diplomatie suffisant souvent à répandre l'islam. Mahomet, qui domine alors une bonne partie de l'Arabie, semble s'engager dans des relations diplomatiques avec les souverains des empires voisins de l'Arabie mais également dans des entreprises à visées expansionnistes, ainsi que parait en attester une expédition avortée contre la Syrie byzantine. Cependant, la raison de cette expedition était le meurtre d'un émissaire du Prophète par les Ghassanides.
En 632, Mahomet accomplit son seul grand pèlerinage à La Mecque dont il détermine les rites qui devront être suivis par tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie. Ce « Pèlerinage de l'Adieu » (Hadjetou el Wadâ) constitue l'apogée de sa prédication : il tombe malade quelques mois plus tard et meurt emporté par une forte fièvre le 8 juin 632, non sans avoir, selon certaines sources, reçu une ultime révélation dix jours plus tôt mais sans laisser aucune instruction concernant sa succession. Il est enterré à Médine dans sa maison-mosquée qui devient un lieu de pèlerinage où sont enterrés ses deux successeurs Abû Bakr et 'Umar.

Postérité

Au départ de la péninsule arabique et en moins d'un siècle, l'action politique de Mahomet conjuguée à la mission prophétique dont il s'est senti investi va affecter une grande partie du monde connu, de l'Atlantique aux confins de l'Asie, et modifier durablement les équilibres religieux, culturels et politiques de l'humanité.

Tradition et foi musulmanes

Mahomet est considéré par les musulmans comme le dernier des prophètes et des messagers dans le sens où il termine et scelle le cycle de révélation des religions abrahamiques. C'est donc à lui, dans la croyance islamique, de restaurer la loi ainsi que la foi incorruptible du monothéisme d'origine tel qu'il fut apporté par Dieu à Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus, ainsi que tous les autres prophètes venus avant lui.

Les révélations (ou Ayat, lit. « signes de Dieu »), sont progressivement « descendues » sur Mahomet jusqu'à sa mort sous forme de versets qui seront compilés en un seul livre : le Coran, considéré par les musulmans comme la « Parole de Dieu » autour de laquelle la religion est fondée. Outre le Coran, la vie de Mahomet (Sira) et les traditions (Sunna) nourrissent également la foi musulmane. La vie et les actes du prophète ont été commentés et critiquées au cours des siècles aussi bien par ses partisans que par ses opposants.

LES SIGNES DE LA FIN DU MONDE

I - LES SIGNES MINEURS DE LA FIN DU MONDE
A - Mode de vie
- Les chameaux ne seront plus utilisés comme moyens de transport

- Les chevaux ne seront plus employés dans les guerres
- Les gens iront sur des selles qui ne sont pas des selles

- La construction de maisons de plus en plus hautes
- Les bergers construiront des gratte-ciel (Les émirs du Golfe descendent de familles de berger)
- Les déserts seront construits et les villes détruites
- La distance sur la terre deviendra courte
- Le temps passera rapidement
- Diffusion et augmentation des écrits
- L’usure se propagera
- Grand nombre de femmes et petit nombre d'hommes
- La femme partagera avec l’homme le travail et le commerce
- Les gens se coloreront les cheveux pour paraître plus jeune
- Les femmes porteront des vêtements qui ne les couvrent pas
- Les hommes s'habilleront avec de la soie
- Les animaux sauvages et les objets inanimés parleront aux gens

B - Comportements :
- Les mauvaises mœurs apparaîtront (grossièreté, indécence…)
- L’impudeur, le vice et la méchanceté se répandront
- Les faux témoignages, tromperies et tricheries augmenteront
- L'avarice extrême se répandra
- Le plus heureux sera le plus dénué de scrupules
- On accusera l’honnête de trahison et on fera confiance aux menteurs
- Les mauvaises personnes seront honorées, les bonnes rabaissées
- Transformation en animaux
- Les liens avec les proches et les voisins se détérioreront
- Les gens ne passeront le salut qu’aux personnes qu’ils connaissent
- L'amour s'exprimera par les paroles mais dissimulera les haines et les duretés des cœurs
- Les rêves des croyants leur sembleront de plus en plus réelles

C – Science et Savoir
- Les savants seront corrompus et apprendront en vue de gagner de l’argent
- La science sera cherchée chez d’autres que les savants véridiques
- L’ignorance remplacera la sagesse et la connaissance
- Augmentation du mensonge et ne pas se soucier de vérifier ce qui est dit
- Il y aura des dévots ignorants et des connaisseurs pervers
- Les imbéciles prendront la parole en public

D - Famille
- Les liens familiaux seront rompus
- L’homme éloignera son père et favorisera son ami
- Les femmes engendreront des filles qui les traiteront comme des servantes
- Les enfants désobéiront à leurs parents et leur donneront des ordres
- L’homme obéira à sa femme et désobéira à sa mère
- L'adultère deviendra répandu
- Les enfants adultérins prolifèreront
- Les divorces augmenteront

E - Sexualité
- La sexualité sera banalisée
- La sexualité s’exprimera dans les lieux publiques
- L’homosexualité et le lesbianisme seront généralisés

F - Conflits
- L'Euphrate (Syrie) découvrira une montagne d'or pour laquelle les gens se battront
- L'éclatement d'une guerre entre deux factions ayant les mêmes convictions religieuses
- Les nations s’acharneront à l’encontre des musulmans
- Les Romains vont combattre les musulmans
- L'expulsion de Médine de ses gens mauvais, et sa désolation à la fin des temps
- L'attaque de la Maison Sacrée et démantèlement de la Ka'ba

G - Religion
- Il sera de plus en plus difficile de pratiquer sa religion
- L’envoi d’un vent plaisant emportera les âmes des croyants
- L’Islam deviendra usé comme le sont les vêtements
- Les musulmans délaisseront le coran et ne respecteront plus les commandements religieux
- Les actes et les pratiques se feront rares tandis que l’on parlera beaucoup
- Quand faire l’Aumône deviendra un fardeau
- Environ 30 faux messies d’Allah apparaîtront
- Les choses interdites seront considérées comme licites (alcool, musique…)
- Les musulmans orneront les mosquées et s’en vanteront
- Les musulmans adoreront un autre qu’Allah

H - Economie
- Le commerce sera répandu sur Terre
- Les marchés se rapprocheront
- La récession économique
- Les richesses seront détenues par les avares
- La compétition féroce pour des futilités

I - Politique
- Les pactes ne seront plus respectés
- Les incompétents/méprisables commanderont les nations et auront les plus grandes responsabilités
- La corruption augmentera
- Le nombre des forces de police et sécurité, soutenant les oppresseurs, augmentera
- Les Juifs se réuniront de nouveau pour vivre dans le territoire de Canaan

J - Environnement
- Les catastrophes naturelles augmenteront (séismes...)
- Les saisons seront trompeuses (anomalies climatiques)
- Augmentation de la pluie mais diminution des productions
- La terre des arabes sera couverte de ruisseaux et de pâturages
- Apparition de naufrages sur Terre
- Augmentation de la taille des nouvelles lunes

K - Santé
- L’apparition d’une maladie qui n’aura aucun remède
- La déconsidération du sang humain

L - Mort
- Les morts subites deviendront communes
- Les meurtres augmenteront
- L’assassin ne sera pas pourquoi il a tué
- Les Hommes passeront à côté des tombes et voudront être à la place des morts

Aux signes mineurs, succéderont les signes majeurs annonçant l’heure de la fin du monde. Ils se succèderont tellement vite qu’on pourrait penser que rien ne les sépare dans le temps.

II - LES SIGNES MAJEURS DE LA FIN DU MONDE

- Grandes batailles entre les musulmans et leurs ennemis
- L’arrivé du Mahdi qui réunifiera la nation islamique divisée
- La conquête de Constantinople par les musulmans
- Apparition d'une fumée particulière qui fera souffrir énormément les mécréants
- La venue du Dajjal (cf. Antéchrist, le faux messie)
- La descente sur Terre de Jésus (accompagné de 2 anges) pour vaincre le Dajjal et qui mourra par la suite
- Le lever du soleil au couchant (inversion des pôles magnétiques nord et sud?)
- La venue de Gog et de Magog
- La venue de la Bête
- Les trois grands cataclysmes de la terre (Orient, Occident et Péninsule arabique)
- Un feu sortira du Yémen et chassera les hommes vers leurs lieux de rassemblement
- Mort de tous les musulmans
- Fin du Monde sur les plus vils des hommes ...

Vide ton esprit pour être prêt à entreprendre ce que Dieu t'a ordonné, et ne t'occupe pas de ce qui t'est déjà garanti. La subsistance et le terme de la vie sont inséparables et sont garantis. Tant que le terme de la vie n'est pas encore arrivé, la subsistance ne cessera pas de venir. Si Dieu t'empêche, pour une raison qui relève de Sa sagesse, un des moyens de gagner ta vie, Il t'ouvrira par Sa miséricorde une voie de subsistance plus bénéfique pour toi. [ l'Imâm Ibn Al Qayyim Al Jawziyya ]

islam en général

Étymologie

 Le mot « islam » avec une minuscule désigne la religion dont le prophète est Mahomet. Le terme d'« Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique dans son ensemble mais ne fait plus partie du langage courant.

Le nom d'agent (en arabe اسم فاعل ism fā'il) dérivé de cette racine est مُسْلِم muslim « celui qui se soumet », à l'origine du mot français musulman. Le mot « Musulman » avec une majuscule désignait au sein de l'ex-Yougoslavie une des communautés nationales et la désigne encore dans certains des États qui en sont issus.

 L'adjectif « islamique » qualifie tout ce qui se rapporte à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation. L'islamisme est une doctrine politique qui vise à l'expansion de l'islam.

Les cinq piliers:

 Les piliers de l'islam sont les devoirs incontournables que tous les musulmans doivent appliquer. Les plus notables et respectés sont au nombre de cinq. Ces devoirs ne sont pas explicitement soulignés dans le Coran mais rapportés dans un hadith prophétique : « L'islam est bâti sur cinq piliers »

  • La foi en un Dieu unique (tawhid), Allah, et la reconnaissance de Mahomet comme étant son prophète
  • L'accomplissement de la prière quotidienne et ce cinq fois par jour, la salat
  • La charité envers les nécessiteux, la zakât
  • Le respect du jeûne lors du mois de ramadan
  • Le hajj, le pèlerinage à La Mecque au moins une fois dans sa vie, si on en a les moyens matériels et physiques.
La chahada (« déclaration de foi »), qui représente une partie credo islamique, consiste en une phrase très brève : « Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu'Allah et que Mahomet est Son messager. »


Les six piliers de la foi

Mahomet a défini la croyance (ou la foi) par une parole qui signifie : « La foi (Iman) est que tu croies en Dieu, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers et en la réalité du jour dernier et que tu croies en la réalité de la destinée, qu'elle soit relative au bien ou au mal »20.
Dans la jurisprudence religieuse, l'adhérent à l'islam est nommé mouslim (musulman) et l'adhérant à l'iman est nommé mou'min (croyant), sans pour autant faire de dissociation entre les deux car ces deux termes sont jugés indissociables et complémentaires du point de vue religieux.
En effet, l'imam Abou Hanifah (mort en 150H/767G) a explicité la position musulmane concernant le rapport entre l'iman et l'islam en ces paroles: « Ils sont comme le revers et le plat de la main », c'est-à-dire qu'ils sont inséparables, et par conséquent tout musulman (mouslim) est considéré comme croyant (mou'min) et vice-versa.
Les juristes musulmans ont dit que sans une acceptation totale de la foi (iman) par le cœur, l'appartenance de quiconque à l'islam est invalide. De même, toute conversion à l'islam n'est valable que par la foi (iman) dans le cœur et additionnée de la prononciation verbale des deux « témoignages de foi » (Ach-Chahadah) à savoir par exemple « Je témoigne qu'il n'y a de vraie divinité que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Prophète de Dieu »21. Cependant, il existe plusieurs degrés de croyants (mou'minoun).
Dans l'islam, la croyance et la pratique sont intimement liées. En effet, les versets coraniques décrivent souvent le croyant mou'min comme étant « celui qui croit et pratique de bonnes œuvres ». Bien évidemment, il est alors question du mou'min complet. Toutefois ce lien met en lumière le fait que la spiritualité et l'action sont donc deux éléments fondamentaux qui participent de l'être du croyant. Les actes sont donc le reflet de la foi.

l'islam

L'islam (arabe : الإسلام) est une religion abrahamique articulée autour du Coran, que le dogme islamique considère comme le recueil de la parole de Dieu (arabe : الله, Allah) révélée à Mahomet, considéré par les adhérents de l'islam comme le dernier prophète de Dieu, au VIIe siècle en Arabie. Un adepte de l'islam est appelé un musulman. L'islam a pour fondement et enseignement principal le tawhid (monothéisme, unicité), c'est-à-dire qu'elle revendique le monothéisme le plus épuré où le culte est voué exclusivement à Dieu.

La religion musulmane se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim), c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah
 
Le Coran reconnaît l'origine divine de l'ensemble des livres sacrés du judaïsme et du christianism, tout en considérant qu'ils sont, dans leurs écritures actuelles, le résultat d'une falsification partielle : le Suhuf-i-Ibrahim (les Feuillets d'Abraham), la Tawrat (le Pentateuque ou la Torah), le Zabur de David et Salomon (identifié au Livre des Psaumes) et l'Injil (l'Évangile).

Outre le Coran, la majorité des musulmans se réfère à des transmissions de paroles, actes et approbations de Mahomet, récits appelés hadiths. Cependant, les différentes branches de l'islam ne s'accordent pas sur les compilations de hadiths à retenir comme authentiques. Le Coran et les hadiths dits « recevables » sont deux des quatre sources de la loi islamique, la charia, les deux autres étant l'unanimité (ijma’) et l'analogie (qiyas).

 L’islam se répartit en plusieurs courants, notamment le sunnisme, qui représente entre 80 et 85 % des musulmans, et le chiisme rencontré principalement en Irak et en Iran. Ces deux courants se combattent depuis leur origine.

 La religion musulmane a été désignée autrefois en français par le mot islamisme (comme judaïsme, christianisme, bouddhisme, animisme, etc). Mais ce terme tend à être remplacé par celui d'« islam », le mot « islamisme » s'étant spécialisé pour désigner les courants politiques radicaux ou non du revivalisme musulman. Le mot Islam, qui peut alors porter une majuscule, a toutefois aussi en français un sens différent : il désigne, au-delà de la religion proprement dite avec sa foi et son culte, une puissance politique et un mouvement de civilisation général